| TIRE-AU-FLANC, subst. masc. inv. Fam. Paresseux qui se dérobe aux corvées, à l'exercice, au travail, en les laissant accomplir par d'autres. − Allez, allez, dehors, et tout de suite, vous me faites l'effet d'un tire-au-flanc (Benjamin, Gaspard, 1915, p. 135).REM. Tire-au-cul, subst. masc.,synon. pop.V. cul I A 1 f γ. Prononc. et Orth.: [tiʀoflɑ
̃]. Lar. Lang. fr. avec trait d'union; Rob. 1985 avec trait d'union pour la vedette, mais en rem.: ,,On écrit aussi tire au flanc``. Étymol. et Hist. 1887 « soldat qui esquive le service » (d'apr. Esn.). Comp. de tire, forme du verbe tirer* « se soustraire, reculer » (sens B), de au* et flanc*. Pour Esn. l'image est celle du cheval qui se dérobe. Bbg. Slater (C.). Defeatists and their enemies. Oxford, 1981, pp. 23-24. |