| * Dans l'article "TIQUETÉ, -ÉE,, adj." TIQUETÉ, -ÉE, adj. Marqué de petites taches. Synon. piqueté, tacheté.J'étais couché et j'avais au-dessus de ma tête un petit chêne haut comme ma jambe, aux feuilles tiquetées comme de taches de rousseur et mangées par place par des chenilles, qui en avaient dénudé la trame fine comme un tulle de fleur artificielle (Goncourt, Journal, 1855, p. 225).Elles étaient boudinées [les mains], énormes, tiquetées de points orange, terminées par des ongles laiteux et coupés ras; elles étaient couvertes d'énormes bagues dont les chatons tenaient toute une phalange (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 210).Prononc. et Orth.: [tikte]. Att. ds Ac. dep. 1778. Étymol. et Hist. 1680 ticté (Rich.); 1715 tiqueté (La Quintinie, Instructions pour les jardins fruitiers et potagers, 1, 277 d'apr. FEW t. 17, p. 328b). Mot pic. et wall. dér., à l'aide du suff. eté (v. -eter), d'un mot empr. au néerl. tik « légère piqûre » avec, prob., une infl. de tacheté*. Fréq. abs. littér.: 13. DÉR. 1. Tiqueter, verbe trans.Marquer de petites taches, de petits points. Des zigzags de feu sortaient des cendres, accrochaient des paillettes au cuivre des coquemars, tiquetaient de points d'or la panse des chaudrons (Huysmans, Ste Lydwine, 1901, p. 157).Empl. pronom. Les sureaux se tiquetaient de grains noirs, (...) les sorbiers de grains vermillon, les buissons ardents de grains de terre de Sienne brûlée (Huysmans, Oblat, t. 2, 1903, p. 168).− [tikte], (il) tiquète [-kεt]. − 1resattest. 1901 « marquer de petites taches » (Huysmans, Ste Lydwine, p. 157), 1903 pronom. (Huysmans, Oblat, t. 2, p. 168); de tiqueté, dés. -er. 2. Tiqueture, subst. fém.a) État de ce qui est tiqueté. La tiqueture d'une coquille (Littré), b) Petite tache, petit point. Les tiquetures qui marquent le pelage d'un chien (Lar. Lang. fr.). − [tikty:ʀ]. − 1reattest. 1845 (Besch.); de tiqueté, suff. -ure1*. BBG. − Wartburg (W. von). Glanures étymol. R. Ling. rom. 1960, t. 24, pp. 293-294. |