| TIMIDEMENT, adv. D'une manière timide, avec timidité. A. − [Corresp. à timide B] Anton. audacieusement, bravement, carrément, franchement, hardiment.Entrer, frapper à la porte timidement; répondre timidement; sortir timidement de sa cachette, de sa maison. Alors des objections assez graves vinrent à sa pensée (...) Timidement, avec hésitation, il souleva la première (A. France, Anneau améth., 1899, p. 277).Le 21 janvier, il protesta timidement contre sa prétention d'intervenir dans les affaires intérieures du royaume (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 245). B. − [Corresp. à timide C] À six heures et demie, la cloche a tinté timidement pour le Salut où j'hésitai à me rendre (Mauriac, Bloc-Notes, 1954, p. 78).Il y a 68 ans que le principe était timidement mis en vigueur (Wolkowitsch, Élev., 1966, p. 135). Prononc. et Orth.: [timidmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1542 timidéement « avec crainte » (Dion historien, trad. Cl. Deroziers, 69b ds Rom. Forsch. t. 32, p. 173); 1549 « de manière timide » (Est.). Dér. de timide*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér.: 566. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 558, b) 841; xxes.: a) 904, b) 935. |