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THYM, subst. masc.
BOT. Genre de plante vivace, aromatique, de la famille des Labiées, très abondante dans les régions de garrigues et de maquis, que l'on cultive pour servir de condiment. Synon. région. (Provence) farigoule; serpolet.Thym commun, vulgaire; thym sauvage; odeur de thym; brin, fleur, botte, bouquet de thym; embaumer, sentir le thym; miel de thym; thym et marjolaine; thym et romarin. Je reconnais l'émanation de chaque plante, je les sens passer l'une après l'autre dans l'air qui les emporte. Maintenant, c'est le thym sauvage de la colline; tout à l'heure, c'étaient les narcisses du lac (Sand, Lélia, 1833, p. 92).Le poisson nettoyé et vidé, on le coucha sur un lit de fenouil et de thym odorant que Marthe avait cueilli au jardin, à tâtons (Moselly, Terres lorr., 1907, p. 182).V. lavande ex.
− PHARMACOL. Cette plante employée dans diverses préparations médicinales antiseptiques, antitussives et comme stimulant digestif. Essence, camphre de thym. En même temps on donnera une boisson (...) cordiale, telle qu'une infusion de fleurs de sureau et de feuilles de thym ou de menthe (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 72).
Prononc. et Orth.: [tε ̃]. Homon. tain, teint, tin, formes de teindre et de tenir. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. xiiies. tym (Simples Medecines, éd. P. Dorveaux, p. 80). Empr. au lat.thymum, lui-même empr. au gr. θ υ ́ μ ο ν, forme dorique de θ υ ́ μ ο ς « espèce de sarriette », et qui chez Pline a été utilisé pour désigner, en Gaule, le thym. Fréq. abs. littér.: 171.