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THROMBOSE, subst. fém.
PATHOL. Formation d'un caillot (thrombus) dans un vaisseau sanguin ou une cavité cardiaque chez un être vivant. Thrombose artérielle, cérébrale, vasculaire, veineuse; thrombose de l'aorte, des sinus. La coagulation du sang trop brusque détermine des embolies ou des thromboses mortelles (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 200).La thrombose hémorroïdaire externe (...) se traduit par l'apparition d'une violente douleur anale accompagnée de la formation d'une boule siégeant au niveau de la marge de l'anus (Quillet Méd.1965, p. 171).
Prononc.: [tʀ ɔ ̃bo:z]. Étymol. et Hist. I. 1823 « congestion du lait dans les seins » (Dict. des termes de méd., ..., Paris). II. 1858 « formation de caillots dans les vaisseaux sanguins » (Littré-Robin). Empr. au gr. θ ρ ο ́ μ β ω σ ι ς « coagulation (de lait) », dér. de θ ρ ο ́ μ β ο ς « caillot d'un liquide coagulé ». II par l'intermédiaire de l'all. (1852, R. L. K. Virchow, Thrombose und Embolie ds Gesammelte Abhandlungen zur Wissenschaftlichen Medecin, pp. 219-732).
DÉR.
Thrombosé, -ée, adj.,pathol. Qui est affecté par une thrombose, qui est le siège d'une thrombose. Les lymphatiques sont thrombosés (Roussy dsNouv. Traité Méd.fasc. 5, 21929, p. 135).L'action du traitement anticoagulant (...) permet la prévention des récidives, mais il reste incapable de détruire ce caillot et de rétablir par lui-même le courant sanguin dans une artère thrombosée, c'est-à-dire obstruée (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p. 93).− [tʀ ɔ ̃boze]. − 1reattest. 1929 (Roussy, loc. cit.); de thrombose, suff. -é*.