| TESTER1, verbe intrans. DR. [Corresp. à testament1A] Faire son testament, exprimer par écrit, et selon les formes requises, ses dernières volontés. Capacité, droit de tester. Villefort se retira avec sa femme, laissant son père libre de tester comme il l'entendrait. Le même jour, le testament fut fait; on alla chercher les témoins, il fut approuvé par le vieillard, fermé en leur présence et déposé chez M. Deschamps, le notaire de la famille (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 20).La vente de la totalité du domaine (...) doit être accompagnée d'une cérémonie religieuse (...) qui, sans doute, transmettait au nouveau propriétaire le culte, dont le droit de propriété n'était à l'origine qu'une conséquence. À Rome comme en Grèce, en raison de la même considération religieuse, le droit de tester n'existe pas dans la législation primitive (Gaultier, Bovarysme, 1902, p. 152).REM. Testataire, subst.Synon. rare de testateur.Maître Gazan (...) croisa les mains sur l'enveloppe, et dit: − C'est Clodius, ici présent, qui vous parle. Avant d'ouvrir le testament j'aimerais qu'on couvrît le corps du testataire. Ce serait plus décent il me semble (Bosco, Mas Théot., 1945, p. 204). Prononc.: [tεste], (il) teste [tεst]. Homon. et homogr. tester2. Étymol. et Hist. 1. 1290 trans. « instruire en apportant des témoignages » (Jean Priorat, Abréjance de l'ordre de chevalerie, éd. U. Robert, 4914); 2. 1406 intrans. tester, codiciller, donner (Arch. Guéret, AA I ds Gdf. Compl.). Empr. au lat.testari « déposer comme témoin; témoigner, attester; faire son testament ». Fréq. abs. littér.: 69. |