| TEMPORISATION, subst. fém. Fait de différer une décision. Synon. ajournement, attentisme.Par prudence et par amour pour ses enfants, ma mère céda. Mon arrêt fut porté, non sans bien des temporisations et bien des larmes (Lamart., Confid., 1849, p. 99).− Spécialement ♦ CYBERN. ,,Action de retarder l'effet d'un organe (relais) après la commande`` (Peyroux Techn. Métiers 1985). ♦ MÉD. (chir.). ,,Attitude qui consiste à observer pendant un certain temps l'évolution d'une maladie avant d'adopter une thérapeutique`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Prononc. et Orth.: [tɑ
̃pɔ
ʀizasjɔ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1782 (L.-S. Mercier, La Destruction de la ligue, préf., p. XIII). Dér. de temporiser*; suff. -(at)ion*; cf. temporisement dep. ca 1470, Georges Chastellain, Chronique, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 5, p. 488. Fréq. abs. littér.: 23. Bbg. Gohin 1903, p. 267. |