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TAURILLON, subst. masc.
ÉLEV. Jeune taureau à partir de l'époque de la puberté jusqu'à un âge variable (premier accouplement ou apparition des premières dents d'adulte). Le taurillon immobile devant lui, avec sa tête de bébé furieux et ébouriffé, il le trouva si drôle qu'il eut le geste de lui faire une petite caresse sur la joue (Montherl., Bestiaires, 1926, p. 421).
♦ Taurillon d'auge. ,,Jeune bovin mâle non castré préparé pour la boucherie par un engraissement intensif`` (Villemin 1975). L'intérêt conduit au sacrifice d'un animal de 11 à 16 mois, pesant de 400 à 500 kg, nourri de rations alimentaires à haute valeur énergétique à base de céréales: l'avenir serait ainsi à l'élevage du taurillon d'auge (...) engraissé à l'étable ou dans des parcs suivant les méthodes adoptées pour la volaille et les porcs (Wolkowitsch, Élev., 1966, p. 155).
Prononc. et Orth.: [tɔ ʀijɔ ̃], [to-]. V. taureau. Étymol. et Hist. Ca 1300 torillon (Macé de La Charité, Bible, éd. A. M. L. Prangsma-Hajenius, 14863). Dér. de l'a. fr. tor, v. taureau; suff. -illon (-ille* + -on1*); cf. le lat. médiév. taurillus « jeune taureau » 1310 ds Latham, dimin. de taurus « taureau », mais aussi les dimin. de m. fr. torelet « jeune taureau » 1380 ds Gdf. − xives. ds Hug., et torelot « id. » 1396 ds Gdf. Fréq. abs. littér.: 10.