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TALMOUSE, subst. fém.
A. − PÂTISS. Pâtisserie salée faite d'une abaisse de pâte feuilletée, de forme triangulaire, garnie d'une préparation au fromage parfois additionnée de pâte à choux, que l'on consomme chaude et dont il existe une variante sucrée à base de frangipane. On entrait à Saint-Denis où Pierrotin s'arrêta devant la porte de l'aubergiste qui vend les célèbres talmouses (Balzac, Début vie, 1842, p. 358).À partir du XIVeet du XVesiècle, on connaît une grande diversité de gâteaux. Les plus appréciés sont (...) les beignets (...), les darioles, les talmouses (Gdes heures cuis. fr.,Éluard-Valette, 1964, p. 237).V. mont-blanc ex. de Ségur.
B. − Pop., fam., vieilli. Coup; gifle. Synon. pop., fam. beigne, tarte1.Il a reçu une fière talmouse (Lar. 19e).Bien entendu une grêle de talmouses rythma le concert et Fil de Fer âgé de cinq ou six ans, peut-être moins, fut remis debout convenablement boxé (J. Rictus, Fil de Fer, 1906, p. 53 ds Cellard-Rey 1980).
Prononc. et Orth.: [talmu:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1393 talemouse « sorte de mets au fromage » (Ménagier, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, p. 178, ligne 10); 1564 talmouse (Thierry); p. ext. 2. 1587 talemouse « coup » (Cholières, Apresdisn., p. 305 ds Gdf.); 1611 talmouse (Cotgr.). Empr. à l'ar.ṭalmūsa « pâtisserie, gâteau », de l'ar. de Syrie qui se rattache à la racine sémitique ṭlm « aplatir et plier la pâte (de sorte qu'elle puisse être fourrée) », v. Baldinger Etymol. 1, no1688.