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TALLE, subst. fém.
BOT., AGRIC.
A. − Branche qui pousse avec des racines au pied d'un arbre. Une grappe gélatineuse d'hypholomes prospérait sur une racine pourrie. − Voilà! Voilà la talle! reprit-il (H. Bazin, Bur. mariages, 1951, p. 185).
B. − ,,Tige adventive naissant à la base de la tige principale de certaines graminées`` (Agric. 1977). Combien d'hommes, cette nuit seulement, ont-ils enfoncé dans cette boue le poids de toute leur misère? L'herbe des talus scintille (...) voici les premières plantes des bois (...) les talles de mousses (Genevoix, Boue, 1921, p. 202).
Prononc. et Orth.: [tal]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. xve-xvies. talle (J. Husson, Chron. de Metz, éd. H. Michelant, p. 144); puis 1549 t(h)alle (Est.). Empr. au lat.thallus « tige d'une plante garnie de ses feuilles », du gr. θ α λ λ ο ́ ς « jeune pousse », v. thalle; cf. le synon. tallée 1892 (Guérin qui cite E. Sue) − 1925, Genevoix, Raboliot, p. 100. Bbg. Vitu (A.). Le Jargon du xves. Genève, 1977, pp. 510-514.