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TAILLANDERIE, subst. fém.
A. − Ensemble des outils et instruments tranchants fabriqués par le taillandier. Monghir, ville plus qu'européenne, anglaise comme Manchester ou Birmingham, renommée pour ses fonderies de fer, ses fabriques de taillanderie et d'armes blanches (Verne, Tour monde, 1873, p. 75).
B. − Art de fabriquer des fers tranchants et des outils utilisés par les agriculteurs, les terrassiers et certains artisans (charpentiers, tonneliers, etc.). Il n'est pas un bourg important, dans tout le royaume, où ne soit représenté le travail du fer ou du cuivre, qu'il s'agisse de clouterie (...), de taillanderie ou de simples ouvrages de forge (E. Schneider, Charbon, 1945, p. 123).
C. − Industrie, commerce lié au métier de taillandier. Les (...) fontes manganésifères à grandes facettes blanches miroitantes de Styrie, donnent des aciers naturels utilisés dans la taillanderie (Ch. Durand, Industr. minérales Lorr., 1893, p. 56).
Prononc. et Orth.: [tajɑ ̃dʀi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1409 « morceaux d'étoffe, rognures? » (Cartul. de Louviers, publ. par Th. Bonnin, t. 2, 2epart., p. 23: telenderie; écrit taillanderie en 1422, ibid., t. 2, 2epart., p. 49); 2. 1430 « métier de tailleur d'habits » (doc. ds Fagniez t. 2, p. 228); 3. a) 1581 « ensemble des instruments fabriqués par le taillandier » (Beauvillé, Rec. de doc. inéd. concernant la Picardie, t. 2, p. 238); b) 1611 « commerce, métier du taillandier » (Cotgr.). Dér. de taillandier*; suff. -erie*.