| TACHISME, subst. masc. HIST. DE LA PEINT. A. − Technique de peinture figurative consistant à peindre par petits dépôts ou touches de couleur faits avec le pinceau. Les chromo-luminaristes ajoutent aux principes des néo-impressionnistes quelque procédé emprunté aux théories scientifiques de l'optique: tachisme, pointillisme, etc. (Barlet, Lejay, Art de demain, 1897, p. 118). B. − Technique de peinture non figurative où un rôle important est joué par la tache au sens d'éclaboussure et de projection de couleur; p. méton., école appliquant cette technique. Je fus bientôt consacré comme le « créateur du Tachisme », et même − ironie involontaire à l'endroit de M. André Breton − comme le « le Pape » du Tachisme! (G. Mathieu, Au-delà du Tachisme, 1963, p. 88).La couleur également prédomine dans cette tendance abstraite à laquelle on a donné, vers 1954, le nom de tachisme. Comme le mot l'indique, la forme est ici tache, c'est-à-dire une manière d'être de la couleur que le hasard suffit à provoquer (D. Vallier, L'Art abstr., Paris, Le Livre de poche, 1967, p. 265). Prononc.: [taʃism̭]. Étymol. et Hist. 1. 1897 peint. figurative (Barlet, Lejay, loc. cit.); 2. 1953 peint. abstr. (P. Guéguen ds Art d'auj., série 4, no7, p. 29). Dér. de tache comme terme de peint., suff. -isme*. |