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SURTAXER, verbe trans.
A. − Ajouter une surtaxe à. Dans la pratique, que de lettres taxées sont, en effet, l'objet d'un refus de la part des destinataires, des expéditeurs eux-mêmes, et finissent après avoir compliqué le service, par tomber en non-valeurs! C'est pour éviter ces inconvénients que les lois et les règlements postaux donnent une prime à l'affranchissement en décidant que les lettres non affranchies au départ seront surtaxées (Pradelle, Serv. P.T.T. en Fr., 1903, p. 206).
B. − Vx. Taxer, imposer de manière excessive. Le contribuable qui est trop peu imposé ne réclame pas pour qu'on augmente sa quote, et celui qui est surtaxé paie mal. Des deux parts le fisc éprouve un déficit (Say, Écon. pol., 1832, p. 513).
REM.
Surtaxation, subst. fém.Taxation supplémentaire. Ainsi les salariés paieront (...) le choix économique actuel: par le contrôle de leurs salaires, par leur surtaxation fiscale, par la dévalorisation de leur épargne (Le Nouvel Observateur, 27 sept. 1976, p. 30, col. 2).
Prononc. et Orth.: [syʀtakse], (il) surtaxe [-taks]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. 1559 « trop taxer » (Amyot, Vies, Caton, 36 ds Gdf. Compl); II. 1875 (Lar. 19e: Surtaxer. Frapper d'une surtaxe). I dér. de taxer *; préf. sur-*; II dér. de surtaxe* étymol. 1; dés. -er.