| SURIMPOSER, verbe trans. A. − Frapper d'un impôt supplémentaire ou excessif. Surimposer les grosses fortunes. (Dict. xixeet xxes.). B. − 1. Ajouter par-dessus, en recouvrant (Dict. xixeet xxes.). − GÉOMORPHOL. Cours d'eau surimposé. ,,Cours d'eau dont le tracé semble en contradiction avec la configuration de la région qu'il traverse`` (Lar. Lang. fr.). 2. Au fig. Synon. de surajouter.Une doctrine lointaine coexiste avec un empirisme de fait. Parce qu'elle est lointaine, les orientations politiques paraissent surimposées (Reynaud, Syndic. en Fr., 1963, p. 278).Empl. pronom. réciproque. Se superposer. Les deux comportements se surimposent. La plupart de nos sentiments et de nos actions, sous l'effet de ces ambivalences, sont surdéterminés (Mounier, Traité caract., 1946, p. 67). Prononc. et Orth.: [syʀ
ε
̃poze], (il) surimpose [-po:z]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1674 « faire payer un impôt supplémentaire » (Ordonn. ds Brunot t. 6, p. 481); 2. a) 1767 « mettre par-dessus » (Diderot, Salons, Hubert Robert ds
Œuvres esthét., éd. P. Vernière, pp. 642-643); b) 1907 cours d'eau surimposés (Haug, Traité de géol., t. 1, p. 430). Dér. de imposer*; préf. sur-*. 2 b est repris à l'angl. superimposed att. avec ce sens dès 1898 (NED). |