| SUPPURANT, -ANTE, part. prés. et adj. I. − Part. prés. de suppurer*. II. − Adj., PATHOL. A. − Qui suppure. Synon. suppureux (rem. s.v. suppurer).Plaie suppurante. De grosses pustules suppurantes (Gide, Voy. Congo, 1927, p. 788).Ses jambes nues aux varices suppurantes (Druon, Gdes fam., t. 2, 1948, p. 15). − [P. méton.] Un blessé suppurant (Rob.1985). B. − Qui provoque la suppuration. Synon. suppuratif (v. ce mot a, dér. s.v. suppurer).Le vésicatoire volant est employé le plus souvent comme révulsif, pour combattre des douleurs vagues, ambulantes ou fixes, un grand nombre de névralgies, certains rhumatismes; et le vésicatoire suppurant, pour suppléer à une évacuation qui a été supprimée, ou comme révulsif (Nélaton, Pathol. chir., t. 1, 1844, p. 36). Prononc. et Orth.: [sypyʀ
ɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1800 « qui suppure » (Geoffroy, Méd. prat., p. 251); 2. 1883 « (malade) qui est l'objet d'une suppuration » (Richepin, Pavé, p. 197). Part. prés. adj. de suppurer*. |