| SUPPLIANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst. I. − Part. prés. de supplier*. II. A. − Adj. et subst. (Celui, celle) qui supplie. Posture de suppliant. Elle se faisait suppliante, joignant les mains, posant la tête contre l'épaule de son frère (Zola, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1270).Renaud (...) prit le parti d'aller implorer son pardon. Il se présenta au camp impérial de Missis, en attitude de suppliant, « tête nue, pieds nus, les bras nus jusqu'au coude, tenant par la pointe son épée dont il devait présenter le pommeau à l'empereur » (Grousset, Croisades, 1939, p. 186). B. − Adj. Qui est propre à une telle personne, qui exprime la supplication. Air, geste, regard, ton, yeux suppliant(s); attitude, lettre, mains, voix suppliante(s). La veuve d'Hector (...), tendant au roi d'Épire des bras suppliants (A. France, Vie fleur, 1922, p. 552).Beaucoup de compositeurs ont écrit de suppliants Kyrie qui sont peut-être des prières, mais ne sont Kyrie que par le titre et le texte (Potiron, Mus. église, 1945, p. 92). Prononc. et Orth.: [sypliɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1175 adj. « qui supplie » (Benoît de Ste-Maure, Chron. Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 3838: od parole Benigne e sospleianz e mole); 2. 1377 subst. suppliant « celui qui adresse une requête » (Arch. JJ 111, pièce 231 ds Gdf., s.v. confort); 1596 « celui qui supplie » (Hulsius). Part. prés. adj. et subst. de supplier*. Fréq. abs. littér.: 919. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 071, b) 1 762; xxes.: a) 1 788, b) 974. |