| SUMMUM, subst. masc. Le plus haut point, le plus haut degré qui puisse être atteint. Synon. maximum; anton. minimum.Il se relevait même au milieu de la nuit, pour leur refoutre des coups de rabiot, pour les stimuler plus à bloc, les exciter au summum (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 598).− Le summum de qqc.Synon. le comble (v. comble1), le sommet de qqc.Le summum de l'art, de la bêtise, de la célébrité, de la gloire, de la puissance. La connaissance méthodique des faits précis, arrêtés, rigoureusement constatés et susceptibles de coordination théorique, s'appuiera principalement sur l'étude des êtres arrivés au summum de développement et de complication organique (Cournot, Fond. connaiss., 1851, p. 204).On ne le déguste [Rabelais] bien qu'à haute voix, car il est le summum du style parlé (L. Daudet, Idées esthét., 1939, p. 68). Prononc. et Orth.: [sɔm(m)ɔm]. Littré, Barbeau-Rodhe 1930, Rob., Warn. 1968, Martinet-Walter 1973 tolèrent la gémination [-mm-]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1806 (Lettre de L. Crozet à Stendhal ds Lettres à Stendhal, t. 2, p. 122 ds Fr. mod. t. 20, p. 307). Mot lat., neutre subst. de l'adj. summus « le plus haut, le plus élevé ». Fréq. abs. littér.: 30. Bbg. Gall. 1955, p. 437. |