| SUDATION, subst. fém. A. − 1. MÉD. Transpiration intense physiologique (due à un effort physique, une exposition à la chaleur) ou pathologique (due à une fièvre élevée, une crise d'hypoglycémie). Sudation provoquée; bain de sudation; anomalies de la sudation. La fièvre monte vers 40 (stade de chaleur) et l'accès se termine par une sudation abondante (Dopter dsNouv. Traité Méd.fasc. 11926, p. 415). 2. BOT. Émission de gouttelettes d'eau par les plantes. (Dict. xxes.). B. − Synon. de transpiration.La chaleur avait gâté le repas (...) et les femmes fortes souffraient d'être harnachées: d'actives sudations brûlèrent sans recours les corsages (Mauriac, Baiser Lépreux, 1922, p. 170). Prononc. et Orth.: [sydasjɔ
̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1370 « production de sueur résultant soit de conditions naturelles ou provoquée artificiellement dans un but hygiénique ou thérapeutique » (Guy de Chauliac, Gde Chirurgie, ms. Montpellier ds Sigurs, p. 75), attest. isolée; à nouv. 1812 (Mozin-Biber t. 2); b) 1922 « la sueur sécrétée » (Mauriac, loc. cit.); 2. 1924 bot. (Gatin). Empr. au lat. d'époque impérialesudatio « action de suer, sueur, transpiration », formé sur le supin sudatum de sūdāre, v. suer. |