| SUBSTITUABLE, adj. Qui peut être substitué à. Élément substituable à un autre. Synon. commutable (rare).A. − [En parlant d'une chose] Les deux facteurs, en tout cas, ne sont pas substituables ou seulement dans une mesure limitée: l'un et l'autre sont indispensables (Meynaud, Groupes pression en Fr., 1958, p. 27).Dans la technique envisagée et dans les techniques qui lui sont substituables (Univers écon. et soc., 1960, p. 26-6). − LING. Montrer dans quels contextes, tels ou tels « synonymes » sont substituables ou non (Coyaud, Introd. lang. docum., 1966, p. 132). B. − [En parlant d'une pers.] Tout ce que je sais est que cette substitution de personnes s'arrête à toi, parce que rien ne t'est substituable (Breton, Nadja, 1928, p. 151).Il suffit ici que les historiens des deux genres renoncent également à la modeste appréciation de la philosophie telle qu'elle est. Ils sont à la vérité sensibles au fait que les philosophes ne sont point aisément substituables, que Descartes n'est pas Platon, ni Zénon Kant (Nizan, Chiens garde, 1932, p. 40). Prononc.: [sypstitɥabl̥]. Étymol. et Hist. 1870 (Taine, Intelligence, t. 2, éd. 1883, p. 456). Dér. de substituer*; suff. -able*. Fréq. abs. littér.: 13. DÉR. Substituabilité, subst. fém.,ling. ,,Propriété qu'une partie détachable d'un énoncé (mot, syntagme) a de pouvoir être remplacée par une autre dans un autre énoncé, sans que ce dernier perde son caractère d'énoncé grammatical`` (Ling. 1972). − [sypstitɥabilite]. − 1reattest. 1964 « caractère de ce qui peut être substitué (à autre chose) » (Lar. encyclop.); de substituable, suff. -ité*. BBG. − Quem. DDL t. 28 (s.v. substituabilité). |