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SUBORNATION, subst. fém.
Littér., vieilli. Manœuvre par laquelle on s'efforce de détourner quelqu'un de son devoir. La subornation des juges est un crime (Hugo, Châtim., 1853, p. 1).
DR. PÉNAL. Subornation de témoins. Infraction, sanctionnée pénalement, consistant à inciter un témoin par promesses, menaces, pressions ou toute autre manœuvre, à ne pas déposer ou à produire une déclaration mensongère en justice. Une loi du 23 mars 1914 (...) a puni le refus de témoignage, la subornation de témoins et le faux témoignage de peines diverses (Vedel, Dr. constit., 1949, p. 415).
Prononc. et Orth.: [sybɔ ʀnasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1310 la subornacion e la fausseté des temoignez (Textes rel. à l'hist. du Parlement, éd. Ch. V. Langlois, p. 191); 1349 soubournacion des tesmoing (ap. Varin, Arch. admin. de Reims, t. 2, p. 1244). Empr. au lat. médiév.subornatio, dér. du lat. subornare (suborner*).