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STRIDULATION, subst. fém.
A. − Son aigu produit par certains insectes comme la cigale, le criquet, le grillon, grâce au frottement de deux organes striés ou rugueux (élytres, patte contre aile, plaques abdominales, etc.) et qui, généralement, prélude à l'accouplement. Les premiers préludes de l'accouplement sont, en effet, la stridulation des mâles (Coupin, Animaux de nos pays, 1909, p. 328).P. métaph. [Un interprète] devait avoir vécu longtemps chez nous, car il parlait parfaitement l'espagnol et traduisait très vite, du glouglou russe à la stridulation castillane (Morand, Folle amour., 1956, p. 47).
B. − PATHOL. ,,Sifflement strident, aigu, se produisant au cours de la respiration`` (Man.-Man. Méd. 1977).
REM.
Stridement, stridulement, subst. masc.,synon. rares et littér. (supra A).Une après-midi d'août, il s'énivrait du stridement des cigales (Péladan, Vice supr., 1884, p. 136).Sur nos têtes, parmi les feuillages, bruissaient des stridulements de cigales en train d'aimer et de mourir (Arene, Veine argile, 1896, p. 80).
Prononc.: [stʀidylasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1817 (Latreille, Nouv. dict. d'hist. nat., XVI, p. 214 ds Quem. DDL t. 15). Dér. sav. du lat. stridulus (v. striduleux); suff. -(a)tion*.