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STOLON, subst. masc.
A. − BOT. Tige secondaire de certaines plantes, qui court à la surface du sol et s'enracine de place en place pour produire de nouveaux pieds par marcottage naturel. Synon. coulant, gourmand.Stolons du fraisier; multiplication d'une plante par stolons. Certaines Fougères émettent des stolons, qui sont des tiges rampantes, comme ceux des Fraisiers (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 224).La herse joue (...) un rôle de nettoyage en débarrassant par exemple, les stolons de chiendent des particules de terre qui y adhèrent (Ballu, Mach. agric., 1933, p. 153).
B. − ZOOL. Stolon (prolifère). Organe de bourgeonnement de certains animaux marins inférieurs; en partic., fin cordon, générateur de bourgeons, qui relie chaque individu d'une colonie à l'organisme mère et les fait communiquer entre eux. De nombreuses espèces d'invertébrés sessiles (éponges et ascidies en particulier) possèdent des formes de résistance (stolons, bourgeons « dormants ») généralement protégées par un tégument épais (J.-M. Pérès, Vie océan, 1966, p. 79).
REM. 1.
Stolonial, -iale, -iaux, adj.a) Bot. Qui résulte du bourgeonnement d'un stolon. Formation stoloniale (Rob. 1985). b) Zool. Qui résulte du bourgeonnement d'un stolon prolifère. (Ds Nouv. Lar. ill. Suppl. 1907-GDEL).
2.
Stolonifère, adj.,bot. Qui produit des stolons. Les plantes stolonifères (comme le fraisier) peuvent se développer largement à la surface du sol grâce à ces formations [les stolons] (Alpha encyclop.,Paris, Grange Batelière, t. 14, 1972, p. 5582).
Prononc.: [stɔlɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1. 1549 [éd.] « rejeton d'un noisetier » (Maignan, tr. Fuchs, Hyst. des plantes, ch. 151 ds Gdf., s.v. estolon); 2. 1808 « bourgeon axillaire de certaines plantes » (Boiste). Empr., à deux reprises, au lat.stolo, stolonis « rejeton ».