| STIPE, subst. masc. BOT. ,,Organe qui a la forme et le rôle de soutien d'une tige`` (Lend.-Delav. Biol. 1979). Stipe du palmier nain, du cocotier. L'église de San Franscisco (...) ouvre sur un cloître vert d'eau où bruissent dans le silence, les feuilles des palmiers royaux, au sommet de leurs stipes (Morand, Air indien, 1932, p. 189).Stipe d'un champignon. Synon. pied. (Dict. xixeet xxes.).− Au fém., p. métaph. La séparation de l'art et de la science, légitime quant à l'écorce et apparence des choses, est erronée quant à leur racine, qui est la stipe de connaissance et issue d'un même jaillissement (L. Daudet, Idées esthét., 1939, p. 152). REM. Stipité, -ée, adj.,bot. [En parlant de certains organes végétaux] Porté par un stipe. Champignons stipités (A. Maublanc, Les Champignons comestibles et vénéneux, 1939, p. CXXXII). Prononc. et Orth.: [stip]. Att. ds Ac. dep. 1835. Au fém., L. Daudet, loc. cit. Étymol. et Hist. 1778 « tige ligneuse » stipe empenné (Lamarck, Flore fr., t. 3, p. 574). Empr. au lat.stipes « tronc, souche; pieu ». |