| STERNE, subst. fém. ORNITH. Oiseau palmipède blanchâtre à calotte noire, au bec mince et pointu, aux ailes longues et étroites, à la queue fourchue, vivant en colonies en bord de mer et se nourrissant de poissons. Synon. usuel hirondelle* de mer.Outre le pingouin, on trouve encore sur cette île [Kerguelen] beaucoup d'autres oiseaux, parmi lesquels (...) l'hirondelle de mer, la sterne, la guifette, le pétrel des tempêtes (Baudel., Avent. Pym, 1858, p. 174).Les poissons nourrissent aussi les colonies d'oiseaux pêcheurs qui blanchissent les falaises et les îles, pingouins plongeurs (...), grands pétrels effrontés, mouettes, cormorans et sternes de toutes espèces (Cendrars, Dan Yack, Plan de l'Aiguille, 1929, p. 172).Rem. Att. au masc. ds Littré, Lar. 19eet parfois dans la docum.: Très haut, deux ou trois sternes isolés fauchent le ciel de leurs ailes aiguës (Arnoux, Rhône, 1944, p. 408). Prononc.: [stε
ʀn]. Étymol. et Hist. a) Déb. xvies. [éd.] sterne subst. fém. « étourneau » (Arnaud de Villeneuve, Régime de santé, fo34 rods Gdf. Compl.); b) 1800 « hirondelle de mer » (Boiste). Empr. par l'intermédiaire du lat. zool.sterna (xvies., Turner et Gessner, repris dans la classification de Linné, v. Cuvier Règne animal t. 1, p. 520), à l'angl. stern (cf. ,,gavia, avis qui dicitur stern saxonice`` dans un gloss. lat. du viiies., v. NED), suéd. tern. Bbg. Callebaut (Br.). Index hist. des noms des oiseaux en fr. Trav. Ling. Gand 1980, no7, p. 170. |