| STENCIL, subst. masc. Papier paraffiné qui, perforé à la machine à écrire (ou à la main avec une molette), sert à la reproduction de textes ou de dessins au moyen d'un duplicateur ou d'une ronéo. Appareil à stencil; taper un stencil. Le maniement et le fonctionnement de la machine à adresser sont identiques à ceux des machines duplicatrices. Les modèles varient; on retrouve: le type à stencil et le type à caractères. Dans ces deux types, l'employé crée tout d'abord un cliché: perforé pour la machine à stencil, formé de lettres métalliques s'il s'agit de machines à caractères (Pethoud, Organ. industr. et comm., 1931, p. 191).♦ Stencil électronique. Stencil où le texte à reproduire est fixé par photo. (Dict. xxes.). Prononc. et Orth.: [stεnsil]. Barbeau-Rodhe 1930 [stε
̃-], [stεn-]. Plur. des stencils. Étymol. et Hist. 1909 (Lar. mens., t. 1, Suppl., p. 2). Empr. à l'angl.stencil « pochoir, feuille où des perforations permettent la reproduction de motifs colorés » (1707 stanesile, 1816 stensil, 1848 stencil ds NED), déverbal du verbe to stencil, stansel, stencel « orner de couleurs vives ou de métaux précieux », de l'a. fr. estanceler, estenceler (v. étinceler) au sens de « parer de couleurs étincelantes, brillantes » (ca 1200 ds Gdf. et T.-L.). DÉR. Stenciliste, subst.Personne qui prépare les stencils. (Dict. xxes.). − [stεnsilist]. − 1reattest. 1950 (Lar. mens. t. 12, p. 444); de stencil, suff. -iste*. BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 42 (s.v. stenciliste). |