| STARTER, subst. masc. A. − SPORTS. Officiel chargé de donner le signal du départ d'une course de chevaux ou d'une épreuve automobile (à l'aide d'un drapeau), d'une course à pied par un coup de pistolet. Se placer sous les ordres du starter. Le premier départ ne fut pas bon, le starter (...) n'avait pas abaissé son drapeau rouge. Les chevaux revinrent, après un temps de galop. Il y eut encore deux faux départs. Enfin, le starter, rassemblant les chevaux, les lança avec une adresse qui arracha des cris (Zola, Nana, 1880, p. 1401).Le starter dut l'avertir qu'il devait le disqualifier au troisième [départ] s'il ne le prenait correctement (Arnoux, Gentilsh. ceinture, 1928, p. 244). B. − AUTOMOB. ,,Dispositif facilitant le démarrage à froid des moteurs à explosion par enrichissement en carburant du mélange détonant admis dans les cylindres`` (Dew. Technol. 1973). Starter manuel, automatique. Tous les Français ne sont d'ailleurs pas des « démarreurs à froid ». Ils n'ont pas tous quelque chose dans le genre du « starter » automobile (L'Auto, 13 mai 1934, p. 1 ds Grubb Sports 1937, p. 71). ♦ Starter manuel, automatique. Synon. enrichisseur (Arrêté du 18 déc. 1990 ds Dict. des termes officiels, Paris, J.O., 1991, p. 246). Prononc. et Orth.: [staʀtε:ʀ]. Barbeau-Rodhe 1930, Warn. 1968: [-tε:ʀ], [-tœ:ʀ]. Plur. des starters. Étymol. et Hist. 1. 1861 « celui qui donne, dans une course, le signal du départ » (Revue des Deux Mondes, 15 nov., 271 ds Höfler Anglic.); 2. [1892 self-starter « démarreur » (Portefeuille écon. des machines, de l'outillage et du matériel, col. 140 d'apr. R. V. Ball ds Fr. mod. t. 43, p. 55)] 1931 « dispositif facilitant le démarrage à froid d'un moteur à essence » (Le Génie civil, 17 oct., 385b, ibid.). Empr. à l'angl.starter, dér. de to start « partir, démarrer, se mettre en route, commencer », att. au sens 1 dep. 1622 (NED) et comme terme désignant un appareil de démarrage d'une machine dep. 1875 (ibid.), le dispositif agissant sur le mélange d'air et d'essence d'un moteur à explosion pour en faciliter le démarrage à froid se dénommant choke (propr. « étrangleur »). Bbg. Bonn. 1920, p. 143. |