| STABULATION, subst. fém. A. − ÉLEV. Séjour, mode d'entretien du bétail en local fermé, et plus particulièrement des bovins à l'étable ou dans un espace limité à l'air libre. Stabulation permanente, saisonnière; stabulation du bétail; la stabulation favorise l'engraissement. La combinaison des périodes de stabulation et de pâturage est fréquente (Wolkowitsch, Élev., 1966, p. 147). ♦ Stabulation entravée. Stabulation dans laquelle les animaux restent attachés pendant tout leur séjour à l'étable (d'apr. Habault Agric. 1983). Stabulation libre. Stabulation dans laquelle les animaux peuvent se mouvoir sans entrave dans un local ouvert à l'air libre ou dans un enclos sur litière (d'apr. Habault Agric. 1983 et George 1984). B. − P. anal. Séjour, élevage des poissons en vivier, des huîtres dans un parc. L'origine ostréaire de certaines épidémies de fièvre typhoïde a imposé un certain nombre de mesures prophylactiques spéciales: (...) stabulation des huîtres livrées au commerce (Widal, Lemierre, Abrami dsNouv. Traité Méd.fasc. 31927, p. 218). Prononc.: [stabylasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. a) Ca 1833 « séjour et entretien des bestiaux en étable » (Besch., avec citat. de Grognier); b) 1875 « séjour des poissons en vivier » (Journ. offic., 21 avr., p. 2884, 2ecol. ds Littré Suppl. 1877). Empr. au lat.stabulatio « séjour dans l'étable », dér. de stabulum « séjour, étable, écurie » (étable*). |