| SPRINTER, subst. masc. SPORTS A. − [Corresp. à sprint A 1] Coureur, nageur remarquable au sprint, capable de pointes de vitesse. Le Breton (...) manque de détente, de vitesse; son jeu de cuisses ne vaut rien; c'est un gros développeur, pas un sprinter (...). À l'arraché, Léonce le possède (Arnoux, Paris, 1939, p. 207). B. − En partic. [Corresp. à sprint B; p. oppos. aux concurrents de fond et de demi-fond] Coureur, nageur spécialiste des courses de vitesse sur petite distance. Le sprinter, projeté en avant avec force, devra, pour éviter la chute, sacrifier la longueur de sa foulée au bénéfice d'une fréquence accrue (R. Vuillemin, Éduc. phys., 1941, p. 128). − P. métaph. Au Brésil, il [Georges Mathieu] brosse une fresque de 3,10 m en trois heures. (...) Dans la foulée ce sprinter de la palette exécute les philosophes: « Descartes est un être abject » (Paris-Match, 25 nov. 1967, p. 10, col. 7). − P. anal., HIPP. Les sprinters qui visent une épreuve de 1 200 mètres travaillent évidemment sur plus court que les chevaux de fond, qui auront à couvrir trois kilomètres ou plus (Zitrone, Courses, 1962, p. 226). REM. Sprinteur, -euse, subst.,synon. de sprinter.On francisera en sprinteur, le féminin logique étant sprinteuse (Vie Lang.1961, p. 389).Une spécialiste des haies doit être une bonne sprinteuse (Héraud, Les Sports au Féminin, 1972ds Petiot 1982). Prononc. et Orth.: [spʀintœ:ʀ], [-tε:ʀ]. Homogr. sprinter (dér. s.v. sprint). ,,La graphie sprinteur éviterait l'hésitation`` (Dupré 1972); v. aussi Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 304. Étymol. et Hist. 1887 (Revue des sports, 19 mars, 5c ds Höfler Anglic.). Empr. à l'angl.sprinter, dér. de to sprint att. dep. 1871 (NED). Bbg. Cf. Bbg. sprint. |