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SPORE, subst. fém.
BIOL., BOT.
A. −
1. [Chez les végétaux cryptogames et certaines espèces de protozoaires (sporozoaires); p. oppos. au gamète qui s'unit à un autre gamète pour pouvoir se développer] Corpuscule unicellulaire ou pluricellulaire pouvant donner naissance sans fécondation à un nouvel individu. Synon. sporule.Formation de spores; dissémination des spores; spores des algues, des bactéries, des champignons, des mousses. Les moisissures forment, selon le degré de sécheresse ambiante, des œufs ou des spores, ajustant ainsi leur mode de reproduction aux conditions externes (J. Rostand, La Vie et ses probl., 1939, p. 151).Au début du siècle, on ne croit plus à la génération spontanée des Champignons: dès 1729, Micheli avait observé que ces organismes se reproduisaient par « graines », en termes modernes par spores (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 539).
2. Membrane capsulaire ronde ou ovale, résistant à la chaleur et aux agents chimiques, dont s'entoure la bactérie pour survivre temporairement à des conditions de vie défavorables. Spore bactérienne, charbonneuse. Certaines bactéries sont capables, lorsque le milieu où elles se trouvent leur devient défavorable (...), de donner naissance à une forme de résistance qu'on appelle la spore. Il en est ainsi pour le bacille tétanique (Quillet Méd.1965, p. 188).
B. − [Chez les végétaux supérieurs (Phanérogames)] Corpuscule reproducteur donnant des prothalles rudimentaires mâles et femelles (correspondant respectivement aux grains de pollen et au sac embryonnaire), dont les produits sont les gamètes. Les grains de pollen ne sont que les vecteurs de l'élément mâle des plantes à fleurs, mais les spores sont aussi les agents de la dissémination des autres végétaux (Encyclop. univ.t. 121972, p. 462, col. 3, s.v. palynologie).
REM.
Sporagineux, -euse, adj.,rare. Qui est de la nature des spores, qui contient des spores. J'ai trouvé ce matin (...) un champignon étrange. C'était, enveloppé d'une gaine blanche, comme un fruit de magnolia rouge orange, avec de réguliers dessins gris de cendre qu'on comprenait formés de poussière sporagineuse, issue de l'intérieur (Gide, Nourr. terr., 1897, p. 173).
Prononc. et Orth.: [spɔ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1817 (Gérardin de Mirecourt, Dict. raisonné de bot. [avec renvoi à sporule]). Empr. au gr. σ π ο ρ α ́ « ensemencement, semence ». Fréq. abs. littér.: 20.