| SPIRILLE, subst. masc. BACTÉRIOL. Microorganisme à l'aspect ondulé ou hélicoïdal, dont les extrémités sont pourvues de flagelles de longueur variable (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972). Les caractères énumérés ci-dessus séparent nettement les spirochètes des spirilles dont le corps spiralé, épais et rigide, présente des mouvements prompts dus à la vibration des flagelles attachés à leurs pôles (Brumpt dsNouv. Traité Méd.fasc. 41925, p. 537).L'affinité du spirille pour les sels d'argent (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 128).Prononc.: [spiʀij]. Ds Barbeau-Rodhe 1930, Martinet-Walter 1973, [-ʀil]. Étymol. et Hist. 1841 spirillum (Dujardin, Hist. Nat. des Zoophytes, Infusoires, Paris, p. 223) ; 1868 spirille (Souviron, Dict. des termes techniques, p. 513 ds Quem. DDL t. 12). Empr. au lat. sc.spirillum (1807, Oken, Goettingen gelehrte Anz., 1188 ds Neave), dér. de spira « spirale ». DÉR. Spirillose, subst. fém.,pathol. Toute maladie due aux spirilles. Sauton et Robert (...) démontrèrent l'efficacité de ce métal [le bismuth] sur la spirillose des poules (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 133).− [spiʀilo:z]. − 1reattest. 1905 (R. universelle, 15 juillet, p. 404a-b ds Quem. DDL t. 13); de spirille, suff. -ose*. BBG. − Quem. DDL t. 13 (s.v. spirillose), 25. |