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SOUFRE, subst. masc.
A. −
1. CHIM. Métalloïde solide (symb. S, n oatomique 16) friable, de couleur jaune, sans saveur ni odeur, qui fond facilement, brûle avec une flamme bleue en exhalant des vapeurs suffocantes (gaz sulfureux), qui est répandu dans la nature à l'état libre ou combiné sous forme de sulfures, de sulfates. Atome, molécule de soufre; isotopes stables, radioactifs du soufre; soufre natif, libre; soufre solide, fondu, liquide, gazeux; vapeurs de soufre; gisement de soufre; minerais de soufre; exploitation, raffinage du soufre; soufre des fluides hydrothermaux; composés, combinaisons du soufre. Je suis monté au haut de Vésuve (...). Le cratère est curieux. Le soufre a poussé sur ses bords en formidables végétations jaune et lie de vin (Flaub.,Corresp., 1851, p. 306).Par les actions météoriques, le soufre passe facilement à l'état de sulfates solubles. Transporté ainsi par les eaux de l'océan, il prend une part importante dans l'ensemble des sels de l'eau de mer. Il se concentre dans les lagunes d'évaporation sous forme de gypse (Géol., t. 1, 1972, pp. 971-972 [Encyclop. de la Pléiade]).
[Avec déterm. ou en loc. pour désigner]
[des variétés allotropiques de ce corps] Soufres cristallisés, amorphes.
Soufre orthorhombique, octaédrique. Soufre orthorhombique (...) il se présente sous forme d'octaèdres jaune clair appartenant au système orthorhombique. Il est stable à la température ordinaire. Il fond à 115 o(R. Quelet,Précis de chim., Paris, P.U.F., t. 2, 1964, p. 177).
Soufre monoclinique, clinorhombique, prismatique, aciculaire. Soufre clinorhombique (...) il se présente sous forme d'aiguilles prismatiques (...). Il n'est stable qu'au-dessus de 95 oet se transforme lentement en soufre octaédrique à la température ordinaire (R. Quelet,Précis de chim., Paris, P.U.F., t. 2, 1964, p. 177).
Soufre mou. Variété amorphe de soufre. En chauffant [le soufre] jusque vers 230 oafin d'obtenir un liquide à nouveau fluide, on obtient un ruban brun mou doué d'une élasticité comparable à celle du caoutchouc: c'est le soufre mou (...), variété peu stable (R. Quelet,Précis de chim., Paris, P.U.F., t. 2, 1964, p. 178).
[des variétés comm.] Soufre en canon. V. canon1A 2 b.
Fleur de soufre. Variété pulvérulente de soufre naturel ou sublimé après raffinage; mélange de soufre orthorhombique et de soufre amorphe. La solfatare del Vomero (...) flambe et gronde et lâche des bouffées de vapeur entre deux éruptions du Vésuve (...), la fleur de soufre maculant les fleurs des orangers et les grappes et la pampre dans les jardinets (Cendrars,Bourlinguer, 1948, p. 25).
Soufre lavé. Soufre sublimé lavé à l'eau pour le débarrasser de l'acide sulfurique (d'apr. Duval 1959). Cachets laxatifs (...) de la formule suivante: soufre lavé 0,25 g, poudre de séné 0,15 g, rhubarbe 0,20 g (Cl. Duval, Le Soufre, 1967, p. 114).
Soufre précipité ou, vx, magistère de soufre. Soufre officinal se présentant sous la forme d'une poudre très fine, presque blanche ou jaune pâle, réservé en général à l'usage interne (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972).
Soufre sublimé. Soufre obtenu lors du raffinage par refroidissement brusque de la vapeur de soufre, se présentant sous la forme de poudre jaune citron, réservé à l'usage externe (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972).
Soufre trituré. Les usines préparent aussi du soufre trituré par martelage et blutage des canons. On fait aussi du trituré ventilé en réalisant, grâce à un courant d'air, une classification granulométrique du précédent (Cl. Duval, Le Soufre, 1967, p. 16).
Soufre mouillable. ,,Soufre à 97 % contenant un peu de dextrine et de fiel de bœuf et adhérant bien aux feuilles de vigne par temps humide`` (Duval 1959). On s'est donc efforcé (...) de mettre au point des produits plus adéquats ou d'un emploi plus facile (...): soufres mouillables, fongicides et insecticides de synthèse (Levadoux,Vigne, 1961, p. 80).
Soufre insecticide. ,,Soufre additionné de nicotine ou de roténone`` (Duval 1959).
[des composés du soufre]
Bichlorure de soufre. Liquide rouge grenat de formule SCl2. Le bichlorure Cl-S-Cl (...) agit comme chlorurant et sulfurant; il sert également d'agent de vulcanisation (Cl. Duval, Le Soufre, 1967, p. 45).
Chlorure, monochlorure de soufre. Liquide huileux, jaune orangé de formule S2Cl2[Cl-S-S-Cl] (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972). Le chlorure de soufre fume à l'air, attaque les muqueuses, sent très mauvais (...). C'est un agent de chloruration commode (...); il sert aussi à préparer le tétrachlorure de carbone et à vulcaniser le caoutchouc (Cl. Duval, Le Soufre, 1967, pp. 44-45).
Soufre doré (d'antimoine). V. doré II B 1 a ex. de Graffigny.
2. BIOCHIM. [Ce corps ou l'un de ses composés dans les milieux biologiques] Besoins des plantes en soufre; légumes riches en soufre. [Les cellules vivantes] trouvent aussi dans le plasma sanguin l'azote, le soufre, et le phosphore, dont elles se servent pour la construction de nouvelles cellules, et pour la croissance et la réparation des organes (Carrel,L'Homme, 1935, p. 93).
Cycle du soufre. Les déchets organiques sont décomposés par des bactéries hétérotrophes qui libèrent l'hydrogène sulfuré en utilisant les sulfates comme source d'énergie à la place de l'oxygène. À l'inverse d'autres bactéries réoxydent l'hydrogène sulfuré en sulfates, rendant le soufre disponible aux autres êtres vivants. C'est le cycle du soufre (Friedel1980).
3. [Ce corps ou l'un de ses composés envisagé dans ses usages]
[Autrefois, comme moyen de défense] Vos pères, toujours fiers, jamais diminués (...), N'avaient besoin, pour prendre un château rude et fort, Que d'une échelle en bois, pliant sous leur effort, Dressée au pied des murs d'où ruisselait le soufre (Hugo,Burgr., 1843, p. 85).
− Domaine des arts.Un homme (...) déposa par terre une couronne de sel gemme, ornée de dessins hiératiques faits avec du soufre et des losanges de nacre (Flaub.,Salammbô, t. 2, 1863, p. 148).Les humanistes du XVIesiècle échangeaient en Italie des moulages en soufre de monnaies antiques rares (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 436).
TECHNOL. [Servant à préparer diverses substances, matériaux ou objets] Scellement au soufre (fondu); tannage au soufre; colorants au soufre. Procurez-nous du fer pour les canons, de l'acier pour les batteries, du salpêtre, du charbon et du soufre pour la poudre (Verne,Île myst., 1874, p. 130).Élément de base de l'industrie chimique, le soufre est employé dans l'industrie du papier, du caoutchouc, des colorants, utilisé dans la fabrication des insecticides, des allumettes, des feux d'artifice (Schubnel1981).
PHARM., MÉD. Baume de soufre; lotion, pommade, savon au soufre; tablette de soufre; usage interne, externe du soufre; fumigation de soufre. Elle me soignait à sa manière, et, au sortir du bain, elle m'enduisait de soufre de la tête aux pieds, puis elle me faisait avaler des boulettes de soufre pulvérisé dans du beurre et du sucre (Sand,Hist. vie, t. 2, 1855, p. 215).La croissance, une rougeole, m'avaient anémiée; je prenais des bains de soufre, des fortifiants (Beauvoir,Mém. j. fille, 1958, p. 34).
[En agric.] Pulvérisation de soufre; traitement au soufre. L'action du soufre sur l'oïdium est « curative » en ce sens que par l'action de ses émanations il détruit le mycélium de l'uncinula (Levadoux,Vigne, 1961, p. 74).
[Comme désinfectant] Ce n'est pas une maison bien avenante, j'en conviens. (...) on blanchira à la chaux toutes les pièces, puis on fera brûler du soufre (Bosco,Mas Théot., 1945, p. 212).
4. [P. réf. à certaines caractéristiques du soufre ou de quelques-uns de ses composés]
(Odeur de) soufre. Odeur de l'hydrogène sulfuré ou de l'anhydride sulfureux (formé par la combustion du soufre) ou, p. ext., d'autres corps à odeur forte. Sentir le soufre. Dans la fumée qui piqua les yeux encore pendant longtemps, l'odeur pointue de la poudre et du soufre nous restait comme pour tuer les punaises et les puces de la terre entière (Céline,Voyage, 1932, p. 23).C'est le seul endroit, où on brûlait un peu de charbon, le si gras, le si coulant (...), qui sent l'asphalte. C'est agréable comme odeur, mais c'est son relent de soufre qui pique quand même un petit peu fort! (Céline,Mort à crédit, 1936, p. 277).
Goût de soufre. Goût lié à l'emploi de l'anhydride sulfureux. Il importe de ne jamais sulfiter à l'excès [un moût ou un vin], erreur qui donnerait au vin une odeur désagréable, un goût de soufre (Lich.Vins1984, s.v. sulfurisation).
[P. réf. à la couleur] En empl. subst., dans des loc. adj. ou comme adj. inv.
(Couleur, jaune) (de) soufre. Jaune comme le soufre naturel. Trois gilets, l'un couleur soufre (Balzac,Illus. perdues, 1843, p. 671).Des murailles aux arêtes couvertes de mousses vert émeraude et de lichens soufre (Huysmans,Oblat, t. 1, 1903, p. 77).Fauteuils de tapisserie bas et profonds, semés de coussins d'un jaune de soufre tellement éclatant qu'il en émanait une sorte de phosphorescence (Gracq,Argol, 1938, p. 27).
Var. (Jaune) fleur de soufre. Le jaune fleur de soufre aimé de Véronèse (Banville,Cariat., 1842, p. 206).Une collection d'habits du XVIIIesiècle, habits fleurs de soufre, gorge de pigeon, pluie de roses, fleur de pêcher (Goncourt,Ch. Demailly, 1860, p. 144).
(Couleur de) flamme de soufre. Bleu comme la flamme du soufre qui brûle. Un grand cabinet (...) était, jusqu'au plafond même, matelassé d'un satin flamme de soufre (Bourges,Crépusc. dieux, 1884, p. 121).Des pays où les fleurs sont larges comme des cloches, les flots couleur de flamme de soufre (Jammes,Mém., 1921, p. 163).
P. anal. Soufre végétal. ,,Il est constitué par les spores de lycopode (...). C'est une poudre jaune formée de grains de 30 μ de diamètre (...). Le soufre végétal sert à faire des suppositoires, des flammes éclairs, des pièces d'artifice`` (Cl. Duval, op. cit., p. 108).
B. − [P. réf. à la Bible, à certaines croyances relig. où le soufre, en tant que matière inflammable, intervient dans le châtiment des impies]
1. [P. réf. aux pluies, aux torrents de soufre envoyés par Dieu (Gen. 19, 24; Deut. 29, 22; Is. 30, 33; Éz. 38, 22)] Voilà, chère Comtesse nos mœurs modernes (...). Pour moi, je ne serais pas surpris qu'une pluie de soufre et de feu nous tombât sur le dos, un de ces jours (Mérimée,Lettres ctessede Montijo, t. 1, 1847, p. 285).Vous qui êtes pleine de grâces (...), faites des lieux où ils prétendent vous vénérer, Lourdes et autres, des lieux de catastrophe et de ruine. (...) laissez le Christ vengeur répandre sur eux son soufre et sa poix (Giraudoux,Siegfried et Lim., 1922, p. 166).
2. [P. réf. à l'enfer représenté comme un étang de soufre enflammé (Apoc. 14, 10; 19, 20; 20, 9)] Il y a aussi des hommes qui ne peuvent être bien qu'au milieu des hommes contens (...). Ceux-là tâchent de bien faire sans croire beaucoup à l'étang de soufre (Senancour,Obermann, t. 1, 1840, p. 190):
Le Mauvais brûlera vos âmes, dans son gouffre, Sur des lits ruisselants de résine et de soufre; Vous vous tordrez, rongés d'un feu toujours accru, Aux rires des Démons en qui vous aurez cru Leconte de Lisle,Poèmes barb., 1878, p. 130.
Au fig., littér. [Symb. de douleur, de tourment] Dieu! n'être pas aimé, c'est là la nudité! Être maudit, c'est là le bitume et le soufre (Hugo,Fin Satan, 1885, p. 905).La crise manquée d'hier soir est encore trop proche (...) pour lui permettre [à son père] de cracher le soufre, de me jeter à la tête les arguments d'une logique d'enfer (H. Bazin,Huile sur feu, 1954, p. 281).
[Le soufre intervenant dans le supplice des sorciers, des hérétiques] Chemise* de soufre. Vos martyrs de l'Île du Sud (...) qu'on crucifiait et qu'on arrosait avec du soufre liquide (Claudel,Soulier, 1929, 4ejournée, 2, p. 858).
3. [P. réf. aux vapeurs sulfureuses, à l'odeur de soufre censées accompagner les manifestations du diable, des démons] Ce démon qui marche devant nous, sans pourtant laisser derrière lui l'odeur du soufre, (...) ce Han d'Islande qui voit à travers les murs (Hugo,Han d'Isl., 1823, p. 404).Quoiqu'il n'eût ni queue, Ni cornes, ni pied-bot, − quoiqu'il ne sentît pas Le soufre ou le bitume, à son regard oblique, À sa lèvre que crispe un rire sardonique, À son geste anguleux, à sa voix, à son pas, Tout homme un peu prudent aurait couru bien vite À sa Bible et vous l'eût aspergé d'eau bénite (Gautier,Albertus, 1833, p. 164).
Au fig.
[À propos d'une pers., d'une chose qui a qqc. de diabolique, qui paraît peu orthodoxe; surtout dans la loc. sentir le soufre] Pourquoi leur nom n'est-il inscrit nulle part sur les pierres qu'ils ont relevées (...)? Qu'est-ce que cette vapeur de soufre et cette odeur de damnation, aujourd'hui répandues sur ces trois figures qui furent un moment bénies? (Barrès,Colline insp., 1913, p. 83).Il y a aussi le Verlaine second, qui sent le soufre et autre chose, le poète maudit, le fauve déchaîné (Le Temps, 20 sept. 1938).
[P. réf. à certains caractères du diable]
[Comme symb. du mal] Je mourrai promptement, allez, si je perds cet enfant (...). Elle eut des larmes dans les yeux, et s'arrêta. Cette sensibilité chez cette fille de soufre et de feu fit frissonner MmeMarneffe (Balzac,Cous. Bette, 1846, p. 98).
[P. réf. à un pouvoir surnaturel] Si notre vie manque de soufre, c'est-à-dire d'une constante magie, c'est qu'il nous plaît de regarder nos actes et de nous perdre en considérations sur les formes rêvées de nos actes, au lieu d'être poussés par eux (Artaud,Théâtre et son double, 1938, p. 13).
C. − ALCHIM. Matière inflammable; principe actif des alchimistes qui agit sur le mercure inerte et qui correspond au feu, au soleil, au principe masculin. [Le soufre et l'arsenic] mots sous lesquels on confondait à la fois les sulfures métalliques, divers corps inflammables congénères, et les matières quintessenciées que les philosophes prétendaient en tirer. C'est dans ce sens que les métaux ont été regardés au temps des Arabes, comme composés de soufre et de mercure (Berthelot,Orig. alchim., 1885, p. 280).Le soufre et le mercure, le fixe et le volatil s'affrontent avant la conjonction finale (...). Lorsqu'un homme, le soufre, et une femme, le mercure, sont représentés enfermés dans un sépulcre, ils représentent ces deux matières au sein de l'œuf philosophique (Caron, Hutin,Alchimistes, 1959, p. 141).
REM.
Soufrante, subst. fém.,arg. Allumette. Des vociférations se heurtaient: « Enfant de salaud qui a éteint la camoufle!... Fantassin de malheur!... Les soufrantes au clair, ceux qui en ont! » (Courteline,Gaîtés esc., Potiron, 1890, IV, p. 234).
Prononc. et Orth.: [sufʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1remoit. du xiies. sulfre « corps simple de couleur jaune, qui exhale en brûlant une odeur suffocante » (Psautier Cambridge, 10, 7 ds T.-L.); ca 1125-50 soufre (Grand mal fist Adam, éd. H. Suchier, 97); ca 1150 soffre (Charroi Nymes, éd. D. McMillan, 1148); b) 1358-59 sufrevy « soufre vif, soufre naturel » (doc. ds Gdf. Compl., s.v. vif); 1679 soufre d'antimoine (Rich.); 1690 fleurs de soufre, lait de soufre (Fur.); 1762 foie de soufre (Ac., s.v. foie); 2. 1742 couleur de souphre (Lesser, Théologie des insectes, 131 ds Quem. DDL t. 20); 3. 1782 « empreinte que l'on prend sur des tablettes de soufre » (Mmede Genlis, Adèle et Théodore, 2eéd., p. 85). Du lat. sulphur, forme grécisée de sulpur, d'où l'a. lyonn. sopre (fin xiiie-déb. xives., Li Purgatoires de saint Patrice, B.N. 423, f o37c ds Gdf. Compl.), et l'a. prov. solpre (Rayn.; Levy Prov.). Sulpur est en outre conservé dans les parlers des Alpes fr. et du Massif Central (v. FEW t. 12, p. 420a). Fréq. abs. littér.: 301. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 353, b) 706; xxes.: a) 417, b) 348.
DÉR.
Soufreux, -euse, adj.a) Qui a rapport au soufre, qui en contient, a une odeur de soufre. Une grande fumée, droite et vive, avec des bouffées soufreuses (La Varende,Heur. humbles, La Phoebé, 1942, p. 163).Et lorsque j'eus atteint cet âge respectable (...) repris par mes parents, je m'assis à leur table héritier, fils et roi d'un domaine excessif où de très déchus anges (...) et des démons soufreux jetaient dans les vidanges des oiseaux empaillés (Queneau,Si tu t'imagines, 1952, p. 12).b) Qui a la couleur jaune du soufre. De grandes loques de ciel mauve pâlirent sur l'horizon des champs, assombris davantage, sous le mauve monotone de la nuée, par une mince ligne de clarté soufreuse (Genevoix,Raboliot, 1925, p. 166).[sufʀø], fém. [-ø:z]. 1reattest. 1549 « qui contient du soufre, qui répand une odeur de soufre » (Est.); de soufre, suff. -eux*.
BBG. Gohin 1903, p. 377. − Quem. DDL t. 16, 20.