| SOLARIUM, subst. masc. I. A. − ANTIQ. ROMAINE. Terrasse surmontant certaines maisons à Rome et en Italie. Quelquefois, le solarium était surmonté d'un toit, porté par des piliers ou des colonnettes (Nouv. Lar. ill.). B. − 1. MÉD. Établissement où se pratique l'héliothérapie; en partic., dans cet établissement, endroit aménagé pour les expositions au soleil. Le Solarium tournant d'Aix-les-Bains est un bâtiment qui tourne en suivant le soleil (Kamen.1972).Les solariums peuvent être des « loggias » orientées au sud, des terrasses, des terrains (Lar. Méd.t. 31972). 2. P. anal. Endroit prévu pour les bains de soleil dans une demeure particulière, un hôtel ou un centre de loisirs. On y trouve aussi un solarium [dans la piscine rue Mesnil] et un bar (L'Œuvre, 5 juin 1941). II. − MALACOL. Mollusque gastéropode prosobranche des mers chaudes. Les solarium [sic] (...) sont des animaux à tête courte, sans mufle, avec tentacules convergents (Nouv. Lar. ill.). Prononc. et Orth.: [sɔlaʀjɔm]. Plur. des solariums. Étymol. et Hist. 1. a) 1765 antiq. « terrasse, esplanade ou lieu élevé situé au soleil » (Encyclop. t. 15); cf. Ac. Compl. 1842; b) 1909 « établissement où l'on traite certaines affections par les rayons solaires » (d'apr. Rob. 1985); c) 1941 « endroit aménagé pour prendre des bains de soleil » (L'Œuvre, 5 juin); 2. 1875 zool. (Lar. 19e). Mot lat. signifiant « cadran solaire; endroit exposé au soleil, terrasse, balcon », dér. de sol, solis, v. soleil. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 68. |