| SNACK-BAR, SNACK, subst. masc. Café-restaurant moderne où l'on sert rapidement des repas légers à toute heure. C'est un fait que certains restaurants de grands hôtels ne servent que peu de couverts, sauf les jours de pluie, leur clientèle se rendant dans les restaurants à la mode, ou au contraire dans les snack-bars (Jocard,Tour. et action État, 1966, 97).Les Parisiens ne parlent dorénavant que de snack; bar-express, ou collation-bar, etc., provoqueraient le rire ou l'étonnement. Il faut dire que l'usager donne sa préférence au mot bref, phonétiquement significatif. Snack s'accorde parfaitement au rythme de la vie moderne des grandes villes (Dupré1972).− En appos à valeur d'adj. Garage, station-service-snack-bar (Rob. 1985). − En compos. Entre la vente ambulante de sandwiches, fruits et boissons, de qualité fort inégale, et le repas au wagon-restaurant réservé à une minorité, la Cie des wagons-lits a voulu, au cours de l'été 1959, glisser la voiture-snack et le service du plateau-express, analogue aux plateaux-repas des lignes aériennes (Defert,Pol. tour Fr., 1960, p. 73). Prononc. et Orth.: [snakba:ʀ], [snak]. Plur. des snack-bars, des snacks. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 302: un snac ou snacbar, plur. des snacs ou snacbars. Étymol. et Hist. 1933 (Morand, Londres, p. 261); 1953 en France (La Revue de Paris, août, 93 ds Höfler Anglic.); 1958 snack p. ell. de bar (Elle, 3 mars, 76a, ibid.). Empr. à l'angl.snack bar (dep. 1930 ds NED Suppl.2) comp. de bar (v. bar2étymol.) et de snack, déverbal de to snack « mordre, happer » qui, à partir du sens de « bouchée, ce que l'on mord » a désigné une légère collation, un casse-croûte (dep. 1757 ds NED). Bbg. Blochw.-Runk. 1971, p. 289. − Johnson Mots angl. 1986, p. 418. |