| SISYMBRE, subst. masc. BOT. Plante herbacée, dicotylédone, de la famille des Crucifères, à fleurs blanches ou jaunes, aux feuilles profondément découpées dont une variété était utilisée pour ses propriétés médicinales contre l'enrouement. Sisymbre officinal (synon. herbe* au(x) chantre(s), vélar). Un Sisymbre à fleurs jaunes (Dumont d'Urville,Voy. autour du monde, t. 1, 1832-34, p. 36).Prononc. et Orth.: [sizε:bʀ
̥]. Att. ds Ac. 1835, 1878. Étymol. et Hist. 1555 (Guillaume du Choul, Discours sur la castrametation, f o12 r o). Empr. au lat.sisymbrium « id. », du gr. σ
ι
σ
υ
́
μ
β
ρ
ι
ο
ν « id. », v. aussi André Bot. Cf. les formes sav. sisymbrion « id. » 1545 (Guill. Guéroult, Hist. des plantes, chap. 279 ds Delb. Notes mss) et sisymbrium « id. » 1549 (Du Moulin, Quinte Essence, p. 53 ds Hug.) − 1771 Trév. |