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SIMILI, subst. masc.
A. − Matière qui en imite une autre plus précieuse ou plus chère. Il sentait combien toutes ces histoires de parchemins (qui ne sont d'ailleurs que du simili) m'importaient peu (L. Febvre,Dom Bernard Berthet, [1950] ds Combats, 1953, p. 412).
♦ En partic. Faux diamant. Une superbe parure de chemise en simili (...) le bouton pour le faux-col, orné d'une ravissante pierre bleue semi-turquoise (France,Crainquebille, 1905, 1ertabl., 1, p. 240).Jolie barrette rivière argent, similis extra (Catal. de jouets (B.H.V.), 1936).
− Coton similisé. Parmi les autres fournitures utilisées en mode, citons : − les fils: fils glacés pour les formes et le simili (fil de coton mercerisé) (Blanquet,Technol. mét. habill., 1948, p. 133).
B. − Tout ce qui est imitation, spécialement dans le comportement. Féo le Vidame (...) dont l'extrême raffinement du moins se cache, refuse de se confondre avec le simili, les simagrées des bourgeois (Arnoux,Solde, 1958, p. 73).V. fauréen ex.
♦ En appos. En simili, en toc. On entassait les trésors, couronnes de laurier en cuivre doré de Cléopâtre, escarboucles imitation de Dona Sol, plaques de poitrine en doublé de Théodora, intailles simili d'Andromaque, colliers d'ambre, perles fausses, vains ornements de Phèdre (Morand,1900, 1931, p. 195).
Prononc.: [simili]. Étymol. et Hist. 1881 simili comme il faut (Huysmans, En mén., p. 199 ds Cressot, Phrase et vocab. Huysmans, 1938); 1905 (France, loc. cit.). Autonomisation de l'élém. formant simili-*. Fréq. abs. littér.: 41.