| SILIQUE, subst. fém. BOT. Fruit sec, déhiscent, allongé, caractéristique des plantes crucifères, s'ouvrant par deux valves auxquelles les graines sont attachées. Parmi les Crucifères dont la silique est le plus caractéristique, il faut citer: la Moutarde blanche (Plantefol,Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 362).V. gousse ex. 2.Prononc. et Orth.: [silik]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. Ca 1271 siliqe « gousse, cosse » (Daniele di Cremona, Ms. Venise, S. Marco, Gallicus XIV, f o39 ds Fonds Barbier); 1372 silique « id. » (Corbichon, Propr. des choses, XVII, 152, ms. fr. BN 216, f o276 v ods DG); 2. 1549 « fruit des crucifères formé de deux valves allongées qui s'écartent à maturité pour libérer les graines » (Fousch, Hist. des plantes, chap. 281). Empr. au lat.siliqua « silique ». DÉR. Siliqueux, -euse, adj.,bot. [En parlant d'une plante] Dont le fruit est une silique. Empl. subst. fém. Les siliqueuses (Ac.1835, 1878).− [silikø], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1835. − 1resattest. 1549 « qui est en forme de silique » (J. Meignan, Hist. des plantes ds Delb. Notes mss), 1798 « dont le fruit est une silique » (E. P. Ventenat, Tableau du règne végétal, t. 1, p. 505); de silique, suff. -eux*. |