| SIGNALEMENT, subst. masc. A. − Description détaillée des caractéristiques physiques d'une personne permettant de l'identifier. Madame Chappe arriva à sa pension, où elle apprit avec joie qu'un jeune homme élégant était venu quelquefois prendre de ses nouvelles. Elle ne douta pas, au signalement donné par la servante, que ce ne fût le comte, et demanda quand il était venu pour la dernière fois (Champfl.,Bourgeois Molinch., 1855, p. 224).Rouletabille avait interrogé le patron de l'auberge du tunnel de Castillon qui lui avoua qu'il avait été fort intrigué la veille par le passage d'un homme qui répondait singulièrement au signalement d'un client de l'armurier (G. Leroux,Parfum, 1908, p. 164). B. − Description détaillée et méthodique d'un animal ou d'une chose permettant de le reconnaître. L'adjudant, piqué, prit un air rogue et offrit de laisser par écrit le signalement des accidents de terrain qui, sur les différentes routes, pouvaient aider à reconnaître la limite du rayon de deux lieues (Stendhal,L. Leuwen, t. 1, 1835, p. 132).Dès que l'achat est décidé, prenez le signalement détaillé du cheval, vous le reconnaîtrez plus facilement à la livraison (Garcin,Guide vétér., 1944, p. 245). Rem. On relève un empl. au sens de « signalisation »: Les panneaux de signalement à l'usage des automobilistes, ont cherché moins à reproduire exactement l'accident de route signalé qu'à bien distinguer les différents signaux (Ruyer, Esq. philos. struct., 1930, p. 118). Prononc. et Orth.: [siɳalmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1718 (Ac.: Signalement [...] Description que l'on fait de la figure d'un deserteur ou d'un criminel, et que l'on donne pour le faire connoistre). Dér. de signaler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 177. |