| SERVILEMENT, adv. D'une manière servile. A. − [Corresp. à servile B] Synon. bassement.Tous les grands seigneurs qui n'étaient pas servilement dévoués à la cour (Guizot,Hist. civilis., leçon 13, 1828, p. 18).L'attitude presque servilement obséquieuse de Baudelaire à l'égard de Mérimée (Gide,Journal, 1934, p. 1208). B. − [Corresp. à servile C] Sans originalité. Pourquoi le dôme de Saint-Pierre? Enfin pourquoi se traîner servilement dans l'imitation des choses passées? (Du Camp,Hollande, 1859, p. 25).Trop peu sûr de lui-même en musique pour se fier à son sentiment personnel, il suivait servilement les interprétations que donnaient de Wagner les Kapellmeister et les artistes patentés de Bayreuth (Rolland,J.-Chr., Révolte, 1907, p. 445). Prononc. et Orth.: [sε
ʀvilmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1372-74 (Oresme, Politiques, éd. A. D. Menut, p. 247b). Dér. de servile*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér.: 65. |