| SERPETTE, subst. fém. Petite serpe utilisée pour émonder et tailler. Serpette de fleuriste, de jardinier, de vigneron. Après avoir posé sa terre glaise sur la dalle, Planchette tira de sa poche une serpette, coupa deux branches de sureau, et se mit à les vider en sifflant comme si Raphaël n'eût pas été là (Balzac,Peau chagr., 1831, p. 239).On voyait dans les chemins des bandes de vignerons, guêtrés de coutil et la serpette au genou, allant bêcher leurs vignes (Moselly,Terres lorr., 1907, p. 96).− Arg., pop. ,,Jambe`` (Delvau 1883). Avoir les jambes en serpette. ,,Avoir les jambes torses et mal faites`` (Hautel 1808). Prononc. et Orth.: [sε
ʀpεt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. xves. sarpeste (Gloss. lat.-fr., B.N. L 4120, f o124 v ods Gdf. Compl.); 1538 serpette (Est.). Dimin. de serpe*; suff. -ette (v. -et). Fréq. abs. littér.: 32. |