| SERPENTEMENT, subst. masc. Peu usuel. Fait de serpenter, de décrire une ligne sinueuse; ligne, mouvement décrit par ce qui serpente. Synon. ondulation, sinuosité.Le serpentement d'un chemin, d'une rivière. Il trouve nos danses trop sautillantes, trop brisées, tandis que dans ces danses [les danses japonaises], c'est une succession de mouvements engendrant et produisant un serpentement, une ondulation (Goncourt, Journal, 1891, p. 126).Ce qui est admirable chez Seurat, c'est la façon qu'il a de trouver la ligne vraie, je veux dire la ligne la plus persuasive, au sein de ce serpentement, de ce foisonnement des lignes apparentes, toutes également agréables, également éloignées aussi de la noblesse classique (Lhote, Peint. d'abord, 1942, p. 153).Prononc.: [sε
ʀpɑ
̃tmɑ
̃]. Étymol. et Hist. 1. 1614 « chemin tortueux » (Cesar de Nostredame, Hist. et chronique de Provence, p. 73); 2. 1754 math. les points de serpentement (Encyclop., s.v. courbe); 3. 1765 « forme, aspect de ce qui serpente » (Diderot, Salon, X, p. 421 ds Brunot t. 6, 1, 2, p. 785). Dér. de serpenter*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 14. |