| * Dans l'article "SEILLE,, subst. fém." SEILLE, subst. fém. Seau de bois ou de toile, muni d'oreilles dans lesquelles on passe une corde en guise d'anse et qui sert à transporter de l'eau, du vin, du lait et, en particulier, le moût tiré du pressoir que l'on verse dans la cuve. Gloire à toi sur les monts! Gloire à toi sous les treilles! Ô Vincent! qui, là-haut, as, sans doute, l'honneur De vendanger pour les élus à pleines seilles, Ainsi que de mettre en bouteilles Le vin des Vignes du Seigneur! (Ponchon,Muse cabaret,1920, p. 8).Puis, laissant la louche dans la seille de lait et leurs écuelles demi-remplies, elles voltigeaient par la salle (Pourrat,Gaspard,1922, p. 34).− P. ext. Récipient servant de vase. Je vois des pivoines dans une seille de cuivre, avec leur couleur dans l'eau (Claudel,Ville,1901, I, p. 420). Prononc.: [sεj]. Étymol. et Hist. 1. 1174-78 seille « seau » (Etienne de Fougères, Manières, éd. R. A. Lodge, 865: el bevra l'aive a la seille); 2. 1752 vitic. « récipient de bois utilisé pour transporter le vin » (Trév. Suppl.). Du lat. situla « seau ». Forme région., surtout de l'Ouest et de l'Est, concurrencée par seau*. Fréq. abs. littér.: 13. DÉR. Seillon, subst. masc.a) Ustensile en bois à une anse, servant à recevoir le lait que l'on trait. (Dict. xixeet xxes.). b) Petit baquet peu profond dont on se sert pendant les soutirages pour recueillir le vin qui s'égoutte du robinet. (Dict. xxes.). − [sεjɔ
̃]. − 1resattest. a) 1355 « seau pour le transport du lait » (Registre du Chap. de St Jean de Jérusalem, Arch. nat. MM 28, f o16 v ods Gdf.: II seillons a traire brebis), rare av. le xixes. ca 1860 (U. Olivier ds Pierreh.), b) 1904 « petit baquet que l'on place sous les robinets pour recueillir le vin qui s'en égoutte » (Nouv. Lar. ill.); de seille, suff. -on1*. BBG. − Meier (H.). Lateinisch-romanische Etymolo-gien. Wiesbaden, 1981, p. 133 (s.v. seillon). − Salmon (G.). Que reste-t-il du lex. région. de la vigne... In: Colloque sur le Français Parlé dans les Villages de Vignerons. 1976. 18-20 nov. Dijon. Paris, 1977, p. 171. |