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SEICHE1, subst. fém.
MALACOL. Mollusque céphalopode qui possède une coquille interne plate, une tête assez grosse munie d'un bec de perroquet, deux longues nageoires et une glande (dite poche à encre) sécrétant un liquide brun foncé qu'il projette pour s'abriter en cas d'attaque. Les pigments colorés utilisés dans la fabrication des encres d'imprimerie et des différentes sortes de couleurs, peuvent se classer comme suit: couleurs d'origine animale. Telles sont: la sépia provenant de la dessiccation de la liqueur foncée contenue dans une poche située près du cœur de la seiche (Civilis. écr., 1939, p. 6-9).La ponte, ayant une forme et une structure bien déterminées dans chaque espèce, parfois très compliquées; je me bornerai à citer le raisin de mer, ponte de la seiche, qui ressemble à une grappe de raisin noir (Caullery, Embryol., 1942, p. 24).
− Os de seiche ou seiche. Coquille interne plate en calcaire friable. Synon. pop. biscuit de mer (v. biscuit1).Il songeait à ces volières dans lesquelles on suspend parfois une petite glace scintillante, à côté de l'os de seiche sur lequel les oiseaux diaprés viennent s'affûter le bec (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 281).
♦ P. métaph. Le baron fait la cour à votre ex-maîtresse, un os de seiche (Balzac, Illus. perdues, 1839, p. 336).
Prononc. et Orth.: [sε ʃ]. Ac. 1694, 1718: seche; 1740-1798: sèche; 1835, 1878: sèche, seiche; 1935: sèche. Étymol. et Hist. 1. xiies. seche (Gloss. Tours, éd. L. Delisle, p. 328 ds T.-L.: sipia: seche); 1197 (Hélinant, Vers de la mort, éd. F. Wulff et E. Walberg, XXX, 11: saumon et seche); 1269-78 seiche (Jean de Meung, Rose, éd. F. Lecoy, 11223); 2. xiiies. os de seche (Simples médecines, éd. P. Dorveaux, § 851: os de seche [...] el ventre de la seiche); 1839 p. ell. seiche « os de seiche » (Balzac, op. cit., p. 349). Du lat. sepia « seiche; encre », empr. au gr. σ η π ι ́ α « seiche ». Fréq. abs. littér.: 88.