| SCURRILITÉ, subst. fém. Vx ou littér. Manière de plaisanter basse et de mauvais goût; p. méton., plaisanterie de mauvais goût. Il faudrait quelque bonne farce réjouissante (...), avec force bastonnades, coups de pied au cul, chutes ridicules et scurrilités bouffonnes à l'italienne (Gautier,Fracasse, 1863, p. 161).Ressorti la correspondance de Louÿs pour la faire « taper ». Consterné par sa niaiserie, sa puérilité, sa scurrilité, son insignifiance. Comment ai-je pu supporter cette amitié tant d'années? (Gide,Journal, 1928, p. 882).Prononc. et Orth.: [skyʀilite]. Att. ds Ac. 1694-1798. Étymol. et Hist. 1316-28 (Ovide moralisé, VIII, 2420, éd. C. de Boer, t. 3, p. 167). Empr. au lat.scurrilitas « bouffonnerie », de scurrilis, v. scurrile. Bbg. Vaganay (H.). Pour l'hist. du fr. mod. Rom. Forsch. 1913, t. 32, p. 161. |