| SCHORRE, subst. masc. GÉOGR. Partie haute de la zone vaseuse d'un littoral, submergée seulement aux grandes marées, où croît une végétation herbacée qui fixe partiellement la vase et peut être pâturée (prés salés). Des schorres ou herbus, colonisés par des plantes amies du sel (...) on peut les endiguer pour en faire les marais des côtes françaises, les polders des Pays-Bas (Géol.,t. 2, 1973, p. 128 [Encyclop. de la Pléiade]).Prononc. et Orth.: [ʃ
ɔ:ʀ]. Littré [skɔ:ʀ]. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 299: scorre. Étymol. et Hist. 1285 scor (Donat., Chartr. de Nam., p. 206, Chron. belg. ds Gdf.); 1420 schorre (Archives du Nord, B 4025, f o1 ds IGLF Moyen Âge); 1572 (doc. ap. Granvelle, Corresp., éd. E. Poullet et Ch. Piot, t. 4, p. 487, note 1). Empr. au m. néerl.schor « terrain d'alluvion ». |