| SCHNAPS, subst. masc. Eau-de-vie de pomme de terre ou de grain, fabriquée surtout dans les pays germaniques; p. ext., fam. ou région. (Est), eau-de-vie. Les postillons [à Brunswick] s'arrêtent toujours au milieu de la station (...) pour prendre un schnaps: c'est de l'eau-de-vie assez mauvaise (Stendhal,Journal, t. 2, 1807, p. 437).Le dernier client avait transporté à ma table son petit verre de schnaps (Tharaud,Rose de Sâron,1927, p. 282).Prononc. et Orth.: [ʃnaps]. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 298: chnaps. Étymol. et Hist. Fin du xviiies. (Boufflers, p. 151 ds Gohin, p. 330), cf. aussi Brunot t. 9, p. 995, note 6. Mot all. de même sens que le fr., de schnappen « happer, aspirer », mais ayant d'abord signifié « gorgée, quantité (de vin, d'alcool) que l'on peut avaler en une fois »; le sens mod. n'apparaît qu'à la fin du xviiies. en all. (Kluge). |