| SCHAH, SHAH, subst. masc. Souverain de Perse puis d'Iran, avant l'instauration dans ce pays d'une république islamique en 1979. Espérant susciter une émulation, le shāh demanda au gouvernement, mais en vain, de présenter au Parlement un projet de loi sur la réforme agraire et le morcellement de la grande propriété (Encyclop. univ.t. 91971, p. 103, s.v. Iran).V. améliorer ex. 16.Prononc. et Orth.: [ʃa]. Homon. chas1 et 2, chat. Ac. 1835, 1878: schah; 1935: schah, chah, shah (id. ds Littré, Rob. 1985). Lar. Lang. fr.: chāh, schah, shāh. Plur. les schahs. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 216: chah. Étymol. et Hist. 1542 siach (A. Geuffroy, Estat de la court du Grant Turc, f ok r o: la renommee de Siach Ismail Roy de Perse, surnomme Sophi); 1559 sach (G. Postel, La Tierce partie des orientales histoires, p. 55 ds Fr. mod. t. 17, p. 140: Tachmas sach); 1615 chaa (F. Pyrard, Voyage, t. 2, p. 442, ibid., p. 141: le grand Chaa); 1626 schach (M. Baudier, Hist. gén. du Serrail, p. 166 ds Fr. mod. t. 9, p. 140: Schach Tasmar); 1653 schah (La Boullaye Le Gouz, Voyages, p. 537 ds R. Philol. fr. t. 45, p. 37: Schah est un mot qui signifie Sire); 1765 shah (Encyclop. t. 12, p. 420a: le Shah Nadir); 1845 chah (Besch.). Empr. au persanšāh « roi » (avestique xšaya-, a. persan xšāyaθiya-, Buck 19.32); cf. échec, padischah. Bbg. Boulan 1934, p. 190. |