| SCALDE, subst. masc. HIST. DE LA LITT. Poète scandinave qui récitait ou chantait des poésies d'abord transmises oralement, puis recueillies dans les sagas et dans l'Edda (recueils de poèmes islandais), en l'honneur des héros ou des personnages illustres. Ces visions poétiques, qui ne se retrouvent que dans les récits des scaldes, conservés dans les sagas islandaises (Bonstetten, Homme Midi, 1824, p. 69).L'aède, bien qu'il ne fît guère que des récits légués par la tradition et ne parlât jamais de soi, y insérait certains morceaux de son cru (...). L'aède est bien déjà un littérateur. Pour la même raison, et plus encore, le récitant des chansons de geste et, quoi qu'on en ait dit, le barde breton, le scalde scandinave (Benda, Fr. byz., 1945, p. 152).Prononc. et Orth.: [skald]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1752 (Trév., s.v. Edda). Empr. aux lang. scand. (norv., suéd.skald, de l'a. nord., a. isl. skáld). NED, s.v. skald. Fréq. abs. littér.: 10. |