| SAUVETEUR, subst. masc. Personne qui organise ou qui prend part à une opération de sauvetage. Sauveteur bénévole; former des sauveteurs. Si la victime se débat, étreint son sauveteur, ou le paralyse, prendre une inspiration et se laisser « couler ». L'expérience prouve que le noyé lâche prise (R. Vuillemin, Éduc. phys., 1941, p. 160).En outre, le désarroi moral qui règne à l'abord des puits vient compliquer encore la tâche des sauveteurs (E. Schneider, Charbon, 1945, p. 257).− P. anal. Personne qui évite la disparition, la perte de quelque chose. À sa nation, il [Mistral] a donné successivement des poèmes (...) puis un glossaire (...) enfin, une ligue (...) et maintenant cet infatigable sauveteur voudrait réunir dans un musée provençal tous les objets usuels, les humbles surtout, pourvu qu'ils soient du terroir (Barrès, Appel soldat, 1900, p. 371). Prononc. et Orth.: [sov̭tœ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. Av. 1856 « personne qui prend part à un sauvetage » (N. A. de Salvandy, [La Coalition et la France, 1816 d'apr. L. Tolmer ds Fr. mod. t. 16 1948, p. 134] s. réf. ds Lar. 19eet Guérin: sauveteur contre la mer et ses dangers, il est soldat contre l'émeute); 2. 1836 « bateau de sauvetage » (Raymond); 1836 bateau sauveteur (ibid.). Dér. du rad. de sauvetage*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 70. Bbg. Kemna 1901, pp. 98-99. |