| SAUT(-)DE(-)LOUP,(SAUT DE LOUP, SAUT-DE-LOUP) subst. masc. Large fossé destiné à interdire l'accès d'une propriété, sans masquer la vue. Ce petit parc, admirablement bien dessiné par cet architecte, est, suivant la nature du terrain, entouré de haies, de murs, de sauts-de-loup, en sorte qu'aucun point de vue n'est perdu (Balzac, Mém. jeunes mariés, 1842, p. 344).Au-dessous de lui s'étendait l'étroite terrasse dominant le saut de loup qui séparait le jardin de la forêt (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 824).Prononc. et Orth.: [sodlu]. Ac. 1740-1878: saut de loup; 1935: saut-de-loup (id. ds Lar. Lang. fr. et Rob. 1985). Plur. des sauts-de-loup. Étymol. et Hist. 1740 (Ac.). Comp. de saut*, de de* et de loup*. |