| SALURE, subst. fém. Caractère, état de ce qui est salé. Par tout ce qui brûle! Par la soif du désert et la salure de l'océan! (Flaub.,Salammbô, t. 1, 1863, p. 132).Un matelot entrait, emplissant la chambre d'une forte odeur de salure marine et de poisson (Mirbeau,Journal femme ch.,1900, p. 99).− En partic. Teneur d'une eau, d'une solution, en chlorure de sodium. Sa salure [du Lac Salé] est considérable, et ses eaux tiennent en dissolution le quart de leur poids de matière solide (Verne,Tour monde,1873, p. 157).Les pertes d'eau de la Caspienne sont à peu près compensées mais les pertes de sel ne le sont pas, aussi la salure de la Caspienne n'est plus actuellement que de 6 gr. par litre (Stocker,Sel,1949, p. 42). Rem. ,,Ce mot ne doit pas être confondu avec salinité qui se rapporte au total des sels dissous`` (Colas-Cab. 1968). Prononc. et Orth.: [saly:ʀ]. Ac. 1694: -ure; 1718: -eure; dep. 1740: -ure. Étymol. et Hist. 1246 « caractère de ce qui est salé » (Gossouin de Metz, Image du monde, éd. O. H. Prior, p. 147: saleüre). Dér. de saler*; suff. -ure1*. Fréq. abs. littér.: 14. Bbg. Barb. Misc. 1. 1925-28, p. 25. |